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Deuxième salve à propos du sabotage anti-breton aux éditions Blanc-Silex
(Réponse de Jean-Loup LE CUFF à Olivier DAUNAY)
Suite à ma juste dénonciation des agissements " frauduleux et commandités " de monsieur Olivier Daunay, petit éditeur à la Turballe, datée du 29/9/2004, ce dernier a usé de son droit de réponse, en un texte daté du 8/12/2004. Ce texte, fort gouailleur où l'auteur semble vouloir mettre les rieurs de son côté, est reproduit intégralement ci-dessous en italique et entre guillemets. Il ne manque pas de verve et d'esprit, mais quand on connaît le personnage, et pas mal de victimes aujourd'hui savent de quoi je veux parler, cela ne prête pas à rire. Malgré sa drôlerie de façade, le sieur n'est pas un tendre : le sentiment n'est pas référencé en sa boutique. Cela porte un nom au pays de Dallas : " Guerre commerciale ! ", expression qui fait un peu désordre en Bretagne, entre associés éditeurs à l'époque des faits. (Daunay le saboteur, Geneste et Y.B. les victimes, ainsi que leurs auteurs et co-actionnaires). J'y intercale mes annotations afin de débusquer sa culpabilité… Pardon pour le procédé, mais l'adversaire cherche à noyer le poisson, et il me faut aller le quérir en eau trouble pour lui redonner oxygène. Voici donc " l'opus incertum " analysé en " kan ha diskan ", que vous pouvez dupliquer et faire tourner à volonté, afin que se fasse connaître la vérité en cette affaire Blanc-Silex:
Olivier Daunay :
" La Turballe, le 8 décembre 2004
ALIZES
COMMUNICATION &EDITION
l, RUE GARLAHY 44420 LA TURBALLE
TÉL. : 0240234444
FAX:0240234445. PORT.:0607589257
e-mail: alizes.odaunay@wanadoo.fr
Monsieur Claude Guillemain
Breizh 2004
44, rue Léon Durocher
22730 Trégastel
LETTRE RECOMMANDÉE AVEC AR
Monsieur,
Votre site intemet " breizh-2004.org " a reproduit une contribution de Monsieur Jean-Loup Le Cuff datée du 29 septembre 2004 dont les propos diffamatoires à mon encontre et envers la maison d'édition que je représente, m'obligent, en vertu des dispositions de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, à exiger de votre part la publication du droit de réponse ci-joint, sans préjudice des demandes de correction ou de suppression des messages que je pourrai ultérieurement faire valoir. "
Jean-Loup Le Cuff:
STOP ! Aucun de mes propos n'est diffamatoire à l'encontre de Monsieur Olivier Daunay : c'est la triste réalité et je n'ai fait qu'appeler un chat un chat. Je peux prouver cela par documents ou appuyer mes dires par témoignages de tiers. Aucune demande de correction ou de suppression de message n'est donc à faire valoir pour l'instant. J'apprends cependant que le prétendu diffamé aurait porté plainte contre moi pour diffamation vers le 13 janvier 2005, auprès du doyen des juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris. (Mazette ! Rien que cela… Il a de belles relations notre ami " breton-malouin " venu de Marseille, après un séjour à Nice selon ses dires, au service de la Compagnie Générale des Eaux…) L'affaire s'annonce réjouissante : le sieur Daunay n'a rien à me reprocher sinon trois malheureuses fautes de français, dont un pléonasme du type " petit nain ", quand à moi j'aurais à lui demander des explications sur une multitude de faits obscurs, dont je garde la primeur pour le jour J d'un procès éventuel… Je reste donc serein.
O.D. :
" Nous vous rappelons, qu'en vertu de ces mêmes dispositions, vous êtes " tenu d'insérer dans les trois jours de leur réception les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le service de communication au public en ligne sous peine d'une amende de 3 750 EUR, sans préjudice des autres peines et dommages intérêts auxquels l'article pourrait donner lieu. Les conditions d'insertion de la réponse sont celles prévues par l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881. "
Recevez, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués.
Olivier Daunay ~
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L'ESPRIT Large
(Là sur la lettre, il y a une mouette qui prend son envol. Note : JLLC)
ALIZÉS SARL AU CAPITAL DE 7623,00€-
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DROIT DE RÉPONSE DE MONSIEUR OLIVIER DAUNAY
À MONSIEUR JEAN-LOUP LE CUFF CONCERNANT LES ÉDITIONS BLANC SILEX
Monsieur Le Cuff,
Puisqu'ils me mettent personnellement en cause et salissent la maison d'édition que je représente, permettez-moi de répondre à vos articles publiés sur plusieurs sites internet et intitulés " Nouveau sabotage anti-breton aux éditions Blanc Silex" et " Second communiqué à propos de Blanc Silex ". Au moins suis-je rassuré: ce second communiqué nous préserve, en bon français, d'un troisième. En revanche le " nouveau" sabotage que vous nous contez est si croustillant que je brûle de connaître les précédents dont, toute honte bue, j'avoue ne pas me souvenir. Je n'imaginais pas jouer un jour le rôle du héros dans un complot, diligenté par l'État français lui-même, contre une petite maison d'édition bretonne, Blanc Silex. Le scénario que vous avez écrit, digne d'un mauvais film de série B, m'en offre pourtant une occasion inespérée. Bien sûr, j'aurai préféré mon personnage (sic) plus proche d'un James Bond que des faux époux Turenge du Rainbow Warnor: votre histoire manque sérieusement de jolies filles, de sexes et d'exotisme. La mission proposée a beau être bien peu excitante, les moyens mis à ma disposition mesquins, le résultat médiocre (des agents secrets auvergnats devant achever la besogne que je ne sus finir): ne boudons pas notre plaisir. N'est pas escroc d'état qui veut!
J.L.L.C :
En bon français, second communiqué mais deuxième salve ! Cela peut donc laisser présager l'irruption de futures mises au point aussi nombreuses que nécessaires. Tout dépendra de votre attitude, Monsieur Daunay, à arrêter d'essayer de renverser les rôles dans cette affaire où vous avez effectivement joué celui le plus trouble: pourquoi avoir tant insisté, déjà chargé de travail, pour être le gérant de la société " les Sentiers du Livre ", surtout avec un des deux autres associés qui était expert comptable ? Pourquoi ne jamais avoir rendu vos comptes de gérant à vos deux associés pourtant majoritaires aux 2/3 des parts ? Pourquoi avoir tant manigancé pour dissimuler votre comptabilité fantaisiste, forcément à votre avantage ? En l'absence illégale de vos comptes que nous attendons toujours, nous sommes effectivement en droit de penser que vous êtes un escroc !
Le mauvais film de série B dont vous nous parlez à été intégralement joué et monté par vous, et son manque d'érotisme vous incombe donc. Vouloir enliser le débat de ce côté, prouve d'ailleurs la faiblesse de votre argumentation : vous sachant coupable, vous tentez la diversion dans le ridicule. Les " agents secrets auvergnats " dont vous parlez sont aussi auvergnats que moi chinois : ils ont commencé à faire des problèmes à Bruno Geneste, quand celui-ci a voulu faire paraître un simple récit de voyage d'un jeune auteur sur la Palestine, " Le Gitan de Gaza ". Etonnant non ?! Quant à leur qualité de diffuseur, ils nous ont prouvé qu'ils ne la méritaient pas plus que vous celle d'éditeur ! D'autre part, si j'ai utilisé l'expression " escroc d'état ", c'est au moins pour cinq raisons que je donne ci-dessous:
1/ Depuis le début de notre rencontre vous étiez étrangement renseigné sur nous et certains aspects de notre vie privée (je garde les détails pour un éventuel procès).
2/ Lors d'un apéritif chez vous, en présence de quatre invités, vous avez présenter à deux d'entre eux qui sont mes amis, et en aparté, les deux autres comme étant, l'homme, un commissaire à l'anti-gang, et la femme, un membre du renseignement. Si cela n'était pas le cas, je ne suis pas un affabulateur mais vous un menteur, et si cela est le cas, vos multiples sabotages sont couverts ou commandités par des services d'état, faisant de vous effectivement un escroc d'état, et donnant à cette affaire son caractère politique.
3 / La seule fois où vous êtes venu manger chez moi, vous vous êtes vanté de bien connaître une responsable des renseignements généraux de Loire-Atlantique, et vous m'avez proposé de me faire passer des renseignements issus de mon dossier. L'unique renseignement qui m'a été donné par vous à suivre a été : " Tu n'es pas considéré comme dangereux ". La question que je me pose alors, si je ne suis pas dangereux, pourquoi " certaines personnes payées par nos impôts " m'ont-elles saboté au travers des deux festivals des Libertés Bretonnes organisés à Saint-Aubin du Cormier en 2001 et 2002, pour un coût global supérieur à trente mille €uros ? Ensuite, pour quelle raison m'avez vous, vous-même, saboté à travers l'édition du livre " Appelez moi Artur ", en collaboration avec Jean Moign ? Là aussi je garde les détails croustillants, comme vous dites, pour monsieur le Juge.
4/ Je peux même affiner en disant " escroc d'état droitier ", dans la mesure où vous avez été soutenu par un élu de la droite jacobine. Nos sabotages successifs à Saint-Aubin du Cormier ont eux aussi une " provenance droitière ", dont je garde les croustillants détails pour monsieur le Juge.
5/ Votre attitude a semblé varier dans cette affaire en fonction des échanges téléphoniques privés de vos adversaires, laissant penser que vos amis du renseignement vous ont informé tout au long de ce sabotage systématique, de nos réactions mises sur écoute. Par exemple, comment connaissiez vous le nouveau numéro en liste rouge de Bruno Geneste, réservé à la famille et même inconnu de ses amis ? Et tant d'autres détails troublants…
O.D. :
Résumons votre affaire Blanc Silex! L'État français m'a donc personnellement mandaté pour infiltrer et casser de l'intérieur la maison d'édition Blanc Silex.
J.L.L.C. :
Pour une fois nous sommes d'accord ! Ceci dit, vous avez fait tellement d'erreurs grossières dans votre sabotage qu'aujourd'hui nous pouvons le prouver sans difficulté, et je suppose que vous même n'êtes qu'un amateur, un pion utilisé, le genre de personne à qui l'ont aurait pu donner une seconde chance pour services rendus… en échange d'une silencieuse mansuétude. A propos, le point commun entre votre ancien (?) employeur la CGE, et la société filiale qui devait gérer le site départemental d'enfouissement d'ordures ménagères à Saint-Aubin du Cormier, sur le site historique breton, n'existerait-il pas sous le nom de Vivendi ? Amusant n'est-ce pas ? Aucune conclusion hâtive de ma part : je me borne à constater que, principal opposant victorieux à ce projet profanateur, j'étais également co-actionnaire de Blanc-Silex, tout comme Bruno Geneste gérant de Blanc-Silex s'est retrouvé lui-même à nous soutenir dans notre association MAB pour la préservation du site historique breton… y aurait-il un quelconque rapport entre ces deux dossiers ? Je ne fais que poser la question.
O.D. :
Cette entreprise de démolition trouve-t-elle son explication dans un catalogue regorgeant d'ouvrages subversifs dont la diffusion contrarierait si fortement nos gouvernants?
Que nenni: le mobile est purement politique, quelques associés de cette structure étant des défenseurs de la démocratie en Bretagne! La stratégie choisie est pernicieuse sinon radicale. Je fonde une maison d'édition à La Turballe (hors de la région administrative bretonne, c'est plus prudent), entre en contact puis m'associe avec Monsieur Geneste. Durant plusieurs années, j'use d'armes psychologiques grossières voire comiques pour arriver à mes fins: mensonges, diffamations, sabotages, blocages, etc. Monsieur Geneste et ses amis ne se doutent de rien. Ne croyez pas qu'ils soient naïfs! Ils sont simplement aveuglés par mon grand
Sourire hypocrite, ma marque de fabrique, qui m'assure une parfaite impunité. Je porte enfin le coup que j'espère ultime: j'intente un procès, évidemment gagné d'avance, grâce à mes relations. Mais la bête est coriace. Elle vit encore. Dans un sursaut, ses membres se répandent sur internet. Il est donc dit que la mise à mort ou la mise à feu (autodafé) doit avoir lieu à Clermont-Ferrand, pays des volcans et de Valéry Giscard d'Estaing. Est-ce un signe? Suspense et suite au prochain épisode.
J.L.L.C. :
Effectivement, les ouvrages littéraires de Blanc-Silex ne sont pas subversifs quant au fond, mais comme je l'ai dit, la majeur partie des co-actionnaires de Blanc-Silex étaient des militants bretons (l'une au bureau politique de l'UDB, les autres tous actifs dans des associations culturelles bretonnes) qui ont comme point commun d'avoir une inimitié amplement justifiée envers le jacobinisme centraliste français. Il fallait casser cette maison d'édition avant que celle-ci ne prenne trop d'importance : elle commençait effectivement à accueillir en son sein des écrivains internationaux de renom, et par voie de réciprocité se faisait le porte parole de la Bretagne à l'étranger…
0.D. :
Vous me pardonnerez cependant de dévoiler ici le pot aux roses en rappelant brièvement les faits dont vous vous êtes très librement inspiré: vos lecteurs goûteront mieux encore vos manifestes dons d'affabulation.
Ma première rencontre avec Monsieur Geneste remonte à l'automne 2000 lors de la présentation de nos programmes éditoriaux chez notre diffuseur commun, Coop Breizh: il se trouve que nous allions alors publier chacun un ouvrage d'Irène Frain, ce qui nous rapprocha. Notre première collaboration commerciale date du second semestre 2001 - et non de 1999, comme vous l'écrivez - avec la parution de deux titres en coéditions. Deux autres ouvrages suivront en 2002 (dont Colères Noires, de Jean Bulot, qui fustigent l'incurie de mon pseudo-employeur, l'État Français, dans la gestion des marées noires: cocasse et pertinent!)
J.L.L.C :
Il est amusant que ce soit vous qui parliez de dévoiler le pot au rose ! Effectivement j'ai fait une erreur dans les dates, et vous vous précipitez sur cette erreur comme un damné sur sa planche de salut. Mon erreur provient du fait que je ne suis pas un protagoniste direct dans l'affaire Blanc-Silex, (mais néanmoins victime de vos agissements en tant que co-actionnaire et auteur), et je n'avais pas la totalité du dossier entre les mains. C'est chose faite depuis quelques jours, et parce que ce dossier est volumineux, je suis encore en cours de lecture, mais j'y apprends vos agissements coupables envers d'autres tierces personnes, dont les témoignages me laissent littéralement pantois ! Je me régale d'avance du procès en diffamation dont vous voulez m'honorer.
Vous prenez le risque d'appeler à la rescousse deux noms connus. Etes vous sûr que la romancière que vous nommez vous porte dans son cœur ? Moi pas. Quant au Commandant sauveteur en mer, auteur de " Colères Noires ", je viens juste de lire son témoignage concis et clair sur vos agissements : il est sans appel ! Personnellement j'attends toujours comme lui, vos preuves concernant les abracadabrantes circonstances qui ont fait que ce livre soit paru en grand retard, après les élections présidentielles, ce qui effectivement intéressait vos employeurs !.
O.D. :
En complément de ces coéditions, nos deux maisons s'associent sur une marque commune, Amers, dont la vocation est la publication exclusive de littérature française: six ouvrages paraîtront en 2002 et 2003. Dix titres au total, pour lesquels les risques étaient partagés et dont deux furent de vrais succès, dix titres auront donc suffi à mettre à mal un éditeur revendiquant plus de cent auteurs à son catalogue.
Début 2002, en collaboration avec un troisième éditeur, nous créons à Vannes une structure de distribution sur la Bretagne, Les Sentiers du Livre, avec la société Alterdis pour partenaire national. Au printemps 2003, la liquidation d'Alterdis, qui a mis en difficulté plus de 200 éditeurs partout en France, entraîne la mise en redressement des Sentiers. La société Blanc Silex quitte le navire et part naviguer sur les monts d'Auvergne. Dès lors, et de même qu'elle cesse de régler ses dettes vis-à-vis des Sentiers du Livre précipitant la liquidation de cette structure, elle refuse de régler à la société Alizés un certain nombre de factures concernant la moitié des frais de conception et d'impression d'ouvrages édités en commun dont les recettes ont pourtant été équitablement partagées. De manœuvre dilatoire en manœuvre dilatoire, une procédure de quinze mois s'achève le 23juillet dernier par la condamnation de la société Blanc Silex au versement d'une somme de quelque 10000 euros à la société Alizés. Il est à noter que d'une part la société Blanc Silex n'a pas souhaité faire appel de ce jugement, d'autre part qu'elle n'a toujours pas exécuté cette condamnation passée pourtant en autorité de la chose jugée, l'huissier en charge du recouvrement étant contraint de procéder à différentes voies d'exécution.
Voilà les faits. L'interprétation que vous en faites procède d'un imaginaire délirant et d'un affect exacerbé.
J.L.L.C :
Ce n'est pas à travers Amers qu'a été fait le plus gros travail de sape, mais à travers Les Sentiers du Livre. J'en arrive à me demander, en l'absence de présentation de vos comptes, si la liquidation d'Alterdis n'a pas été un prétexte et une aubaine pour vous. Vous justifiez la chute des Sentiers du Livre, par celle d'Alterdis, et votre gestion solitaire et subjective du coup " s'envole " profitant du naufrage providentiel. Monsieur Olivier Daunay, nous attendons avec grand intérêt vos comptes, ceux que la loi vous obligeait à nous remettre.
Quant à l'argent que Blanc-Silex est sensé vous devoir, je continue en l'absence de présentations de vos factures initiales d'imprimerie, à vouloir penser qu'il y a eu surfacturations de votre part.
Ainsi, en l'absence de présentation de tous les documents cités, je continue de penser que c'est vous qui êtes redevables et qui cherchez à renverser les rôles. Pour éclairer nos lecteurs, un seul exemple suffira, les autres seront produits devant la justice : Vous avez désiré céder vos parts Blanc Silex à Marc B., 60 parts pour un montant de 960 €. Tous les actionnaires ont signé positivement, et Marc B. vous a envoyé le contrat d'acte de cession accompagné du chèque : vous avez encaissé le chèque sans jamais retourner l'acte signé, le tout avec une justification qui tient du mensonge le plus éhonté. Stupéfiant non ?!
O.D . :
Ce simple différend commercial tranché et les relations définitivement rompues aussi bien entre les sociétés Blanc Silex et Alizés qu'entre Monsieur Geneste et moi-même, que chercher de plus sinon espérer enfin une prospérité sereine de tous. Croyez-vous vraiment aider vos amis de Blanc Silex en me chargeant personnellement des pires méfaits? Vous maniez l'invective avec une véhémence si outrée et si grossière qu'elle ne trompe personne. Sans aucun fondement, vous m'accusez tout à la fois d'être crapuleux et menteur, diffamateur (doit-on rire) et saboteurs, anti-breton et employé par un État français dont les moyens sont ceux d'une dictature ou d'une maffia.
J.L.L.C. :
Je confirme. Mes amis et moi sommes les victimes et preuves vivantes de vos agissements, et je tiens à le dénoncer pour trois raisons : 1/ pour rendre justice et honneur à Blanc Silex, son gérant, ses membres et auteurs. 2/ pour rendre justice et honneur à vos autres victimes, elles sont nombreuses. 3/ pour empêcher que vous puissiez continuer à nuire de la sorte.
O.D. :
Vous lancez un appel à témoins! Soit. Toute activité professionnelle et commerciale ne va pas sans quelques inimitiés - ni quelques fidèles amitiés - et l'éditeur est sans doute plus exposé encore en raison des relations très personnelles qui gouvernent son métier. Je ne doute pas que vous trouviez deux ou trois grincheux prêts à vous suivre sur cette voie dangereuse (dans votre logique, cela suppose d'ailleurs que l'État Français ne m'a pas confié le seul cas BlancSilex... à moins qu'il ne s'agisse de dommages collatéraux). Mais souhaitez-vous vraiment que je me charge de recueillir, à propos des éditions Blanc-Silex, de nombreux témoignages et récriminations de confrères éditeurs déçus, d'auteurs sans droits d'auteurs,
de prestataires et anciens collaborateurs impayés?
J.L.L.C :
Les victimes que vous insultez sous le vocable de " grincheux " apprécieront. Quant aux personnes qui auraient à se plaindre des éditions Blanc Silex, je dis chiche ! Dressez-en la liste, et je vous assure que quelle que soit sa minceur, les personnes qui pourraient s'y trouver auraient à se plaindre de vous en premier lieu. Nous assistons là, à la partie bluff de votre défense, qui, poussée dans ces retranchements ne peux que se retourner contre vous. Je ne peux résister à donner un exemple : au plus fort de la tourmente quand Blanc Silex s'est vu privé de trésorerie par la faute des Sentiers du Livre, gérés abusivement par Olivier Daunay, et s'est donc trouvé en difficulté pour faire face à quelques soucis de fonctionnement, la mention " Cherchons argent pour payer nos auteurs " est apparue sur le site Internet de Blanc Silex, étayant cette rumeur déjà propagée par téléphone par le gérant des Sentiers du Livre. Après rapide enquête, il s'est avéré que la personne à l'origine de cette mention mensongère et diffamante sur le site, dans le dessein de casser l'image de Blanc Silex, n'était autre qu'un employé d'Olivier Daunay, qui avait auparavant travaillé pour Blanc Silex, et qui avait gardé le mot de passe du site. Amusant, non !?
0.D. :
Mes racines malouines feraient-elles de moi un traître à la Bretagne?Je ne peux vous laisser insulter mon attachement à ce pays qui est le mien et où j'ai choisi de vivre et de travailler. Si je cherche à défendre une certaine spécificité de la culture et de l'édition bretonne, je me refuse à en faire une prison. Ma Bretagne à moi, ouverte au monde, donne sur le large. Vous n'avez pas le monopole de la défense et de l'amour de la Bretagne.
J.L.L.C :
Je n'ai jamais prétendu avoir le monopole de la défense et de l'amour de la Bretagne, mais je sais ce que j'ai déjà fait et donné pour la Bretagne, et personne ne pourra le nier. Il me semble que c'est cet attachement et cet amour, en un mot notre désir de liberté que l'on veut nous faire payer à travers ces sabotages successifs et acharnés.
Par contre quand vous, vous parlez de votre attachement et de votre amour de la Bretagne, vous la préférez en coupe réglée, bien soumise et pas trop bretonne, en un mot bien française avant tout : je me rappelle que seul vous vous étiez élevé contre une proposition de bilinguisme dans une communication.
Vous faites valoir vos lointaines racines malouines… pourquoi pas ! A ce rythme la moitié de la France est sans doute bretonne, et si la Bretagne devait prendre des allures de prison, comme vous dites, je suppose que vous vous proposeriez pour le rôle de garde-chiourme, bien que le premier rôle en tant que condamné pour escroquerie vous revienne de droit !
O.D. :
Notons encore une incohérence! Chacun a bien compris que, si la maison d'édition que je représente a gagné son procès contre la société Blanc Silex, c'est uniquement grâce à des interventions venues d'en haut (renseignements généraux, antigang...)
Le Tribunal de Commerce de Quimper est donc tout acquis aux jacobins parisiens, ses juges étant au mieux sous influence, au pire achetés. Peut-on exprimer moins de confiance en la Justice? Pourtant, vous clamez vouloir porter l'affaire devant les Tribunaux. C'est ce qu'on appelle se jeter avec allégresse dans la gueule du loup.
J.L.L.C :
Effectivement, à la lecture du dossier sur l'affaire Blanc Silex, et des nombreux témoignages sur vos agissements qui l'étayent, je me dis que si la justice devait vous donner raison, je serais effectivement amené à me poser des questions sur son impartialité.
O.D. :
Finissons sur une note plus plaisante! Parmi mes nombreux méfaits, vous me reprochez des coquilles volontaires. De grâce, corrigez les vôtres. Passons sur l'orthographe de mon nom comme sur celui de la commune bretonne de La Turballe mais, s'épauler mutuellement, sabotages qualitatif, Bruno Geneste a réussit ne font pas très sérieux pour l'hagiographe et porte-parole d'une maison d'édition si glorieuse et respectable.
Olivier DAUNAY- Editions Alizés-L'esprit large - Editions Amers.
La Turballe, le 8 décembre 2004. "
J.L.L.C :
Effectivement je suis impardonnable, j'ai fait trois fautes dans la langue qui a été imposée à mon peuple! Comment puis-je continuer à trouver le sommeil du juste ? Et vraiment, que la vie est mal faite : dans un autre monde, si monsieur Olivier Daunay avait pu être honnête et digne de confiance, j'aurai pu trouver en lui un correcteur pour un prochain roman. Je dis bien correcteur, pas éditeur… car j'ai cru comprendre que Monsieur Olivier Daunay avait " perdu " ses écrivains, sans doute éblouis eux aussi par son " honnêteté scrupuleuse ". Monsieur Olivier Daunay n'est donc plus éditeur, faute d'auteurs. C'est un début rassurant, mais insuffisant : nous devons faire tomber son masque mensonger qui fait porter ses fautes aux autres. Je ne sais pas si je suis hagiographe de Blanc Silex, mais je veux bien être l'accusateur de monsieur Olivier Daunay, afin de faire éclater la vérité en cette affaire. J'attends donc votre plainte en diffamation avec beaucoup de sérénité, et je suis prêt à reprendre la plume pour toute remise au point nécessaire. J'espère avoir été clair , pour la Bretagne, la littérature et la démocratie.
Jean-Loup Le Cuff
Le 8 février 2005 à Gosné.
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